De la séparation

J’ai juste envie d’aller voir ailleurs et de kiffer.

Marre de ces gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent. J’ai pas le temps pour ces conneries.

Il y a quelques années voire quelques mois je  ne l’aurais pas laissé partir, je me serais accrochée, l’aurais forcé, aurais accepté tout et n’importe quoi, y compris de me rabaisser à n’être qu’un trou dans lequel on se vide puis qu’on jette, pourvu qu’on me donne l’illusion d’être aimée, belle et forte. Là mon ego a débarqué et m’a gueulé « Pense à toi, ne te rabaisse pas, ne soit pas à la disposition de… »

Je me rends compte que c’est toujours moi qui le faisait bouger ; qui organisais des voyages, proposais des sorties ou lui faisais des cadeaux. Lui à part pour aller à la Fête de l’Huma ou voir ses potes il ne quittait pas sa chambre et son PC. Et là il me quitte car il a découvert la capitale, donc qu’il y a autre chose que sa petite banlieue et son cercle d’amis… Pauv’ mec.

Qu’il aille faire ses études, qu’il rentre sur le marché du travail à je ne sais quel âge, qu’il galère cet enfoiré. Moi je sais ce que je veux, où je vais et j’ai tout ce qu’il faut pour y arriver.

Je vais sortir, m’amuser, faire la fête, voyager, rencontrer des gens, en retrouver, je vais vivre encore plus fort.

J’ai connu la dépression, l’anxiété, l’hp. J’ai pensé tant de fois au suicide, à la mort, les ai tellement frôlé. J’ai failli y rester mais je m’en suis sortie. Non pas grâce à un mec mais à une équipe soignante attentionnée, à une psychologue incroyable, une famille intelligente, aux autres « tarés » et surtout, grâce à ma rage de vivre.

Une réflexion sur “De la séparation

  1. Nathalie 13 Mai 2018 / 1 h 29 min

    C’est compliqué de commenter, sans savoir au fond de quoi tu parles. J’ai quand même envie de te dire que j’aime ta rage de vivre.

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